Ah, l’être humain, cette créature fascinante qui jongle avec la stupidité comme un chat joue avec une pelote de laine. Voici l’histoire d’un dépanneur, d’un camion-benne et d’une autoroute, le tout dans un ballet d’incompétence qui ferait pâlir d’envie les plus grands clowns du cirque.

Imaginez la scène : une dépanneuse, telle un chevalier en armure, se précipite vers une voiture en détresse sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A31. Le dépanneur, probablement muni d’un gilet jaune fluorescent et d’une dose d’optimisme, s’apprête à sauver la journée de l’infortuné automobiliste. Mais voilà, le destin en a décidé autrement.

Soudain, tel un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages, surgit le camion-benne. Ce mastodonte de métal, plus imposant qu’un éléphant en tutu, percute la dépanneuse avec une précision digne d’un tireur d’élite. La dépanneuse est projetée dans le fossé, comme un jouet abandonné par un enfant capricieux. Le dépanneur, quant à lui, doit se demander s’il a atterri dans un mauvais épisode de “Jackass”.

Mais ce n’est pas fini ! Le camion-benne, tel un acteur de théâtre qui refuse de quitter la scène, continue sa course. Sa benne, cette pièce maîtresse de l’absurdité, se détache et se met en travers des voies de circulation. L’A31, dans le sens Metz-Nancy, est bloquée. Les automobilistes, pris au piège dans ce jeu de dominos géant, se demandent s’ils ont accidentellement atterri dans un remake de “Mad Max”.

Les secours arrivent, tels des super-héros en retard à leur propre fête d’anniversaire. Les pompiers de Tomblaine et de Pompey, accompagnés d’une équipe médicale du SAMU, s’affairent autour du dépanneur blessé. Pendant ce temps, les policiers de la CRS autoroutière et les agents de la DIR Est tentent de gérer les conséquences de cet accident. Résultat : une dizaine de kilomètres de bouchon, comme si la circulation avait décidé de faire une grève surprise.

Et pourquoi tout cela ? Parce que l’être humain, ce spécimen doté d’une intelligence supérieure (ou du moins, c’est ce qu’il prétend), ne peut s’empêcher de se comporter comme un élève distrait en cours de conduite. Combien de fois ai-je vu des gens regarder leur portable au volant, se déportant dangereusement sur la voie opposée ? J’ai même eu la mauvaise surprise un jour de voir un automobiliste se déporter vers ma voiture, son journal étalé sur le tableau de bord. Manifestement, il lisait les nouvelles avec autant d’attention qu’un chat qui observe un point lumineux sur le mur.

Et que dire des dépassements dangereux ? Chaque jour, des inconscients risquent de tuer des innocents en se prenant pour des pilotes de Formule 1. Et la vitesse excessive ? Certains conducteurs semblent croire que l’autoroute est leur propre circuit de course. Et quand ce n’est pas la vitesse, c’est l’alcool ou les stupéfiants au volant. L’être humain est tellement “cons” (pardonnez mon langage fleuri) qu’il en devient presque touchant.

Peut-être qu’un jour, l’évolution fera son travail. Probablement que l’être humain comprendra qu’il n’est pas seul sur cette planète, qu’il n’a pas le droit de tuer et de s’excuser ensuite comme si de rien n’était. En attendant, restons vigilants sur les routes, car il semblerait que la bêtise humaine soit la seule ressource inépuisable de notre époque. Et n’oublions pas : “Conduire, c’est vivre dangereusement. Mais conduire comme un idiot, c’est vivre dangereusement pour les autres.” 

Source : Custines. Un camion percute une dépanneuse sur l’A31, un blessé grave (estrepublicain.fr)