• Un jeune de 18 ans poignarde mortellement ses deux voisins retraités

    Au cœur du 21ᵉ siècle, période bénie où la paix et l'amour devraient régner en maîtres, notre réalité semble s'être égarée dans les méandres d'une absurdité sans borne. 

    Si l'on en croit les journaux et les émissions télévisées, chaque pas en avant nous propulse davantage vers une régression aussi fulgurante qu'une météorite s'écrasant sur terre. Mes yeux, ébahis, ont récemment été captivés par un fait divers des plus surréalistes, une scène digne des délires d'un esprit dérangé.

    Ce fait divers, c'est déroulé le samedi 13 avril 2024. Imaginez donc, un jeune de Combres, piqué d'une discorde alimentaire avec son géniteur, décide de transformer sa frustration en une tragédie de voisinage. Saisissant un couteau à huîtres comme arme, ce révolté domestique s'abat tel un fléau sur deux paisibles retraités en villégiature. Pendant que monsieur entretenait sereinement sa pelouse, le voilà attaqué sans sommation, suivi de sa douce moitié, victimes innocentes de sa fureur irrationnelle.

    Après ce carnage, notre jeune héros retourne chez lui, lave ses vêtements souillés, comme si de rien n'était. Les corps des victimes, maculés de sang, ne sont découverts que le lendemain par un voisin, trop tard pour sauver ces âmes innocentes. Leurs visages défigurés, leurs corps marqués par la violence gratuite, témoignent de l'horreur incommensurable de l'acte commis pour une simple querelle familiale.

    Et que dire des suites judiciaires ? Invariablement, on cherchera à atténuer la responsabilité de ce délinquant en herbe, invoquant tour à tour des circonstances atténuantes ou une prétendue maladie mentale diagnostiquée a posteriori. Il sera sûrement confiné dans un service psychiatrique pour une poignée d'années, avant de retrouver la liberté et, pourquoi pas, de récidiver.

    Le comble de l'ironie réside dans la glorification des criminels, ces sombres figures gravées dans l'histoire de la criminalité, alors que les véritables héros, ces innocents tombés sous le joug de la folie meurtrière, demeurent dans l'ombre, relégués au rang de simples victimes. Voilà notre époque, où les bourreaux ont droit à leur heure de gloire médiatique, tandis que les martyrs restent dans l'oubli, accusés à tort d'avoir croisé le chemin de la fatalité.

     Un jeune de 18 ans poignarde mortellement ses deux voisins retraités


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